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Moustique tigre

Action de lutte contre sa prolifération

Le moustique tigre est désormais bien implanté sur le département de l’Ain et la nuisance qui découle de sa présence a été ressentie de manière plus ou moins forte selon les territoires du département au cours des années précédentes.

Fin mars, c’est la bonne période pour commencer à mettre en place des actions de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.

Vous trouverez ci-dessous des éléments d’information sur les mesures préventives de démoustication.

Rôles de l’Agence régionale de santé :

 Mettre en œuvre la surveillance épidémiologique : suivi des signalements des cas confirmés de chikungunya, dengue et zika ;

Mettre en œuvre les actions de lutte antivectorielle : fait intervenir l'Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EIRAD) pour détecter de présence de moustiques tigres dans les lieux de résidence ou fréquentés par les patients,  pour des actions de destruction ou traitement des gites larvaires et de traitements par pulvérisation d'un insecticide anti-adulte ;
 Mettre en œuvre la surveillance entomologique : installation et le suivi d'un réseau de pièges pondoirs et les signalements citoyens via le site www.signalement-moustique.fr.

Prévention :

Vous pouvez consulter la page dédiée du site « agirmoustique» (https://agirmoustique.fr/)  pour de plus amples informations.

Généralités

La lutte contre la prolifération de moustique relève de la lutte contre la nuisance qui vise à diminuer la quantité de moustiques dans les zones où il est déjà implanté et à limiter l'extension de son aire d'implantation.

Cette lutte repose sur plusieurs dispositions règlementaires mises en œuvre par les communes.

Ainsi, le maire, en vertu de ses pouvoirs de police, veille à ce que les conditions favorables à la prolifération d’insectes, à l’origine de nuisances, soient supprimées.

Il doit intervenir auprès des propriétaires ou occupants des terrains concernés afin d’éviter toutes conditions favorables à la prolifération de moustiques. Ces interventions concernent également l’espace public dont il a la charge.

Afin de lutter contre la prolifération de moustiques, les seules mesures efficaces consistent à détruire ses gites de reproduction constitués de petites réserves d'eau, présentes comme les soucoupes de pots de fleurs, les bidons de stockage d'eaux pluviales, du mobilier de jardin, les jouets, etc… Des piscines abandonnées ou des bâches peuvent également constituer un gite larvaire.

La suppression des gîtes consiste à les vider quand cela est possible (solution à privilégier), les couvrir d'un couvercle étanche ou de voiles moustiquaires, les remplir de sable ou gravillon, etc.

Dans le cas particulier des réserves d'eaux pluviales, quand elles sont nécessaires et/ou qu'il n'est pas possible de les supprimer, il convient de faire en sorte que les moustiques ne puissent avoir accès à l'eau stockée.

Ainsi, il faut à minima installer une moustiquaire ou un tissu fin, bien tendu afin qu'il n'entre pas au contact de l'eau. Si cette solution est retenue, il est nécessaire de vérifier régulièrement que ce voile de protection reste bien tendu.

Dans l'idéal, il faut inviter les personnes qui en possèdent à remplacer leurs bidons de stockages (les bidons bleus par exemple), souvent ouverts à l'air libre, par des systèmes de stockages conçus de façon à ce que l'accès à l'eau par les moustiques tigre soit impossible de façon pérenne. Doivent être prévus dès la conception de ces contenants : une arrivée et une sortie d'eau indépendantes l'une de l'autre, un trop-plein, un tuyau d'arrivée d'eau / une descente d'eau venant du toit qui n'entre pas dans le réservoir afin d'assurer une déconnection complète et isolée de la lame d'eau (en cas de développement larvaire dans le réservoir, les adultes qui émergent ne sortent pas par le tuyau d'arrivée de l'eau).

Concernant les pièges anti-moustiques , ceux-ci n’ont qu’une action complémentaire, elle ne sera efficace que si les lieux de développement des larves ont été éliminés au préalable.